Qui suis-je ?
Avant tout, une hypersensible qui a longtemps cherché sa place dans ce monde parmi les autres. Je me sentais étrangère, différente, débordée par mes émotions, même dans ma propre famille. Je sentais bien que je ne pensais ni ne réagissais comme tout le monde. Avant de devenir un don, j’ai vécu mon hypersensibilité comme une calamité : c’est ressentir les personnes, les situations, les émotions et même les lieux, de façon bien plus intense que la plupart des gens et réagir trop fortement. C’est vivre selon des valeurs et des idéaux forts, avec une soif d’authenticité qui disons-le franchement, n’est pas forcément toujours bien tolérée ni même comprise. Etre hypersensible, c’est être tout le temps à contre-courant de ce qui se fait socialement, car dans une nécessité d’être soi, bien souvent incomprise, mais en même temps dans une profonde humanité une fois que l’on est parvenu à faire la paix avec soi-même. Car il y a un moment où j’ai cessé de me sur-adapter en permanence pour satisfaire mon entourage proche et professionnel. C’est venu progressivement. J’ai longtemps bataillé pour être conforme à ce que l’on attendait de moi, dans ma famille et dans mon travail dans l’assurance, comme si ce que j’étais naturellement ne convenait pas. Mais cela m’a demandé de plus en plus en plus d’énergie, j’ai fini par être tout le temps fatiguée, déprimée, insatisfaite de moi et j’ai perdu confiance, en moi et dans la vie. Je voyais bien que mes efforts d’adaptation ne servaient à rien, j’avais un sentiment de honte et d’échec. En parallèle, la situation se détériorait dans mon travail, de réorganisations en réorganisation, j’avais de moins en moins de libertés, notamment celle de m’exprimer comme je l’entendais, et je devais faire face à des contraintes et exigences croissantes. J’ai compris qu’il était temps de partir, et c’est ce que j’ai fait.
Dans ce parcours de lâcher-prise progressif, je me suis beaucoup documentée sur la souffrance au travail, cherchant à comprendre ce qui était si insupportable pour moi et comment me distancier de la situation. J’ai occupé des fonctions syndicales qui m’ont permis de verbaliser ma colère et d’expliquer en quoi certaines organisations du travail sont pathogènes. Je me suis formée à la communication non-violente, à la formation professionnelle, à la médiation, toujours dans cette optique de comprendre et surtout surmonter mes difficultés. J’ai également suivi une thérapie, testé différentes choses telles que les soins énergétiques, l’hypnose, l’EMDR, la régression dans les vies antérieures…Bref, je me suis donnée les moyens d’avancer !! Et j’ai découvert une chose intéressante : ce qui pose problème, ce n’est pas d’être différente, mais d’assumer ce que l’on est et le faire respecter.
Même sans être neuro-atypique, chacun a son chemin à faire pour découvrir qui il est et ce qui le rend vraiment heureux. Pour cela, il faut se déconditionner de tout ce que nous ont inculqués parents, famille, école, société, employeurs qui nous entrave dans notre épanouissement et notre liberté d’être. Et se demander pourquoi on accepte de vivre des situations personnelles, de couple, ou bien professionnelles….qui ne nous conviennent pas, ou plus !! C’est à la fois un travail d’analyse, de ressenti, et de remise en question de nos idées, de nos croyances, de nos façons d’être. Qu’est-ce que je garde, et qu’est-ce qui ne m’est plus utile aujourd’hui dans ma vie ? Ce chemin pour développer une meilleure connaissance et acceptation de soi et de ses besoins réels peut être le travail d’une vie. Il peut aussi se parcourir pas à pas, au gré des défis qui se présentent dans nos vies, comme une opportunité de libération dans laquelle je vous accompagne.
Mon objectif
Vous accompagner, vous guider, au plus près de vos besoins, en douceur, par les tarots, par l’énergétique, ou les deux !! J’ai à coeur de vous accueillir avec bienveillance dans un esprit d’ouverture et de compassion, sans jugement, toujours avec plaisir et humour !!
Mes valeurs
Respect de la personne unique que vous êtes, et authenticité : pendant toute la consultation, je vous invite à garder votre discernement, à ressentir comment le tirage, ou le soin, chemine en vous. Je ne vous dis pas ce que vous avez envie d’entendre, mais ce que vous avez besoin d’entendre. C’est un temps de partage, dans l’altérité, où je vous ramène à vous-même. En aucun cas, je ne sais mieux que vous ce dont vous avez besoin. Par contre, je vous aide à le découvrir.
« La quête du sens est devenue une expérience intime qui a transformé ma vie. Tant que j’ai tenté d’ignorer le sens en maintenant la barrière haute entre les domaines physique et psychologique, je ne suis arrivé à rien. Pour parvenir à un mieux-être, j’ai dû abattre ces barrières et devenir sensible au fait que mes douleurs physiques étaient liées à des souffrances affectives et à l’étroitesse de mes croyances. » Guy CORNEAU